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Operation Merkur

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Message par Mike Sam 4 Oct - 20:58

Operation Merkur 704068KRETA


La bataille de Crète oppose les troupes britanniques et alliées (néo-zélandaises, australiennes et grecques) aux parachutistes allemands pendant 10 jours, du 20 au 31 mai 1941. Ce fut la dernière bataille de la campagne des Balkans.

Le matin du 20 mai 1941, le IIIe Reich lance une invasion aéroportée de la Crète, nom de code « Opération Merkur ». Les parachutistes allemands sous les ordres du général Kurt Student sont largués sur trois points : Maleme, Héraklion, et Réthymnon. Leur mission est de s’emparer de ces trois aérodromes afin de permettre l'atterrissage de renforts aérotransportés par la Luftwaffe qui dispose de la maîtrise du ciel, puisque la Royal Navy, maîtresse des mers, empêche tout débarquement amphibie.

Pendant deux semaines, la bataille fait rage ; au moins 4 000 paras allemands sont tués, et 500 capturés. Les troupes britanniques et néo-zélandaises du général Bernard Freyberg ont eu 3 500 tués, 1 900 blessés, et une grande partie des troupes sera capturée (12 000 hommes). Malgré la victoire, aucune opération aéroportée d'envergure ne sera plus lancée par les Allemands jusqu'à la fin de la guerre. Les Fallschirmjäger seront employés comme fantassins sur tous les fronts

Opération Merkur

Les Allemands engagent deux divisions d'élite. La 7e division parachutiste (général Student), trois régiments de trois petits bataillons paras, et ses bataillons d'appui : anti-char, pionniers formés comme fantassins, reconnaissance, mitrailleuses lourdes, est renforcée du Luftland Sturmregiment (planeurs DFS 230). Durement éprouvée en Grèce, la 5e division de montagne (général Ringel), deux régiments à trois bataillons de chasseurs, un régiment d'artillerie, un bataillon anti-chars, un bataillon de reconnaissance, un bataillon de pionniers, est renforcée d'un régiment de la 6e division de montagne.

Au premier jour de l'assaut, les Alliés sont plus de cinq fois plus nombreux : 14e brigade d'infanterie britannique, 2e division d'infanterie néozélandaise, 19e brigade d'infanterie australienne et équivalent grec d'une division très mal équipée.

Ordre de bataille complet : Effectifs de la bataille de Crète

Le plan d’invasion (Merkur) est simple : lâcher par surprise, tôt matin, plusieurs milliers de paras et de soldats portés par planeurs, en plusieurs vagues, sur les points d'appui de Héraklion (colonel Brauer), Maleme (Sturmregiment du général Meindl) et Réthymnon (colonel Sturm), en vue de s’emparer des trois aérodromes, tandis que la capitale, La Canée et la rade de la Soude sont enlevées par le régiment du colonel Heidrich. La Luftwaffe doit neutraliser les défenses de ces points. Plus tard dans la journée, environ 6500 Gebirgsjager doivent être débarqués par deux flottilles légères de caïques. La conquête des divers aérodromes de l’île doit permettre d’acheminer rapidement des renforts transportés par Ju 52.

Operation Merkur 300px-German_assault_on_Crete

Les parachutes allemands n'ont pas d'élévateurs. Incapables de diriger leur descente, les hommes se balancent au bout d'un anneau accroché au harnais, entre les deux épaules. L'atterrissage est rude. Les paras ne sont armés que d'un pistolet. Une fois au sol, ils se précipitent sur les containers qui contiennent fusils, pistolets-mitrailleurs, mitrailleuses et munitions. Pendant au moins plusieurs longues minutes, ils sont nus et désarmés. Les soldats portés par planeurs sont complètement équipés, mais il leur faut s'extraire, à moitié assommés, des débris de leurs engins ciblés par des tirs concentrés. Les Junkers 52 qui transportent les chasseurs alpins sont lents et vulnérables, particulièrement pendant l'approche et l'atterrissage. Par contre, ils déposent non seulement des hommes tout équipés, avec leurs mitrailleuses et leurs mortiers légers, mais encore des mortiers de 80 mm et des obusiers de montagne démontés en fardeaux, avec les équipes de pièces et les munitions.

Le parachutage initial est prévu sur 3 zones :
Groupe Ouest (Generalmajor Meindl) avec le Sturmregiment : Maleme
Groupe Centre (Generalleutnant Süßmann) avec les 1er et 3e régiments paras : Chania, Rethymno, Souda
Groupe Est (Generalleutnant Ringel), avec le 2e régiment para : Héraklion (Iraklio)

20 mai

L'assaut

Lorsque les transports allemands apparaissent, Freyberg flegmatique observe : « Dead on Time ! (Pile à l'heure) ». Ce sera sa seule allusion à la source Ultra. Seuls Freyberg et son Special Liaison Officer savaient le jour et l'heure de l'assaut. Freyberg a donné ses ordres aux commandements locaux, ses moyens de liaison ne lui permettent pas de coordonner la défense. La matinée commence par une hécatombe de parachutistes. Malgré les pertes, les assaillants s'organisent. Dans la journée, plusieurs autres largages auront lieu. Dans les airs, quelques combats entre chasseurs et bombardiers des deux camps. Les lignes téléphoniques alliées sont coupées par les bombes. Plus de liaisons. Les avions britanniques sont peu nombreux, mais les Messerschmitt Bf 109 allemands sont à la limite de leur autonomie, ce qui les empêche d’avoir la supériorité aérienne. Quelques appareils italiens, notamment 26 bombardiers et quelques chasseurs, sans grand succès.

Héraklion

Le secteur d'Héraklion est défendu par la 14e brigade (général Chappel) : trois beaux bataillons britanniques, deux bataillons australiens, un régiment d'artillerie et trois bataillons grecs. La ville est laissée aux Grecs, tandis que l'aérodrome est défendu par les meilleurs bataillons (2nd Black Watch). Les Alliés disposent de douze 40 mm Bofors, neuf canons de 100 mm, et quatre de 75 mm. Quatre bataillons sautent, sous le commandement du colonel Brauer. La coordination entre Stukas et Ju 52 est très mauvaise. La majorité du 1er bataillon parachuté sur l'aérodrome est mise hors de combat en quelques minutes. Au soir, aucun objectif n'est atteint. Brauer ne tient que la colline est de l'aérodrome. Plus de 200 paras tués. Les Alliés ont abattu 15 appareils. À l'Ouest, les Allemands dispersés n'arrivent qu'au soir devant la ville. Faute de transports, il manque les 600 hommes du groupe Est.

Rethymnon

Le secteur de Rethymnon est défendu par deux bataillons australiens (colonel Campbell) appuyés par quatre canons de 100 mm, quatre de 75 mm, aucun moyen anti-aérien lourd. Quatre bataillons grecs très faiblement armés sont gardés en réserve afin de défendre la ville. Les deux bataillons australiens sont parfaitement placés et camouflés de chaque côté de l'aérodrome. Les Junkers lâchent le 2e régiment parachutiste (colonel Sturm). Le parachutage est très mal exécuté. Les Australiens détruisent sept Ju 52 au fusil-mitrailleur. Les paras sont éparpillés aux quatre coins du secteur. La colline 'A' est prise. Les bataillons grecs de réserve la reprennent. Aucun objectif allemand n'est atteint, malgré de lourdes pertes.

Maleme

La région de Maleme-Souda est tenu par la 2e division néo-zélandaise et par plusieurs compagnies britanniques, tels les Royal Marines. Le secteur de Maleme est à la charge de la 5e brigade néo-zélandaise dont le PC est à Pirgos. L'unité sur place à Maleme est le 22e bataillon néo-zélandais, composé de soldats courageux, expérimentés. Leur chef, lieutenant-colonel Andrew, est un héros de la Grande guerre, Victoria Cross. En sous-effectif, le bataillon manque d'armes lourdes. La piste de Maleme est tenue par une petite compagnie. Une autre compagnie, le long de la rivière Tavronitis, perpendiculaire à la piste. Une compagnie en défense tous-azimuts, autour du PC bataillon, au sommet du mouvement de terrain, baptisé colline 107, qui commande la piste, le lit de la rivière et le village de Maleme. Une compagnie au sud-est du mouvement de terrain. À deux ou trois kilomètres à l'Est, les deux autres bataillons de la brigade.

La matinée est un carnage du Sturmregiment. Les survivants de la première vague de planeurs se réfugient dans le lit de la rivière d'où les défenseurs ne peuvent les déloger. D'autres rescapés pénètrent l'aérodrome. Accrochés au terrain, les paras commencent à manœuvrer. Mal coordonnées, mal menées, les contre-attaques des défenseurs échouent. Au soir, sur la piste, deux kilomètres carrés, 57 Allemands au contact de la petite compagnie néo-zélandaise sans liaison avec son PC bataillon.

Dans la nuit, le 22e bataillon, mélangé à des paras perdus, est infiltré par des patrouilles. Andrew décide de dégager ses compagnies empêtrées en se réalignant sur les positions de la 5e brigade néo-zélandaise, afin de préparer une contre-attaque de jour. La compagnie qui tient la piste se retire à son tour2.

21 mai

L'état-major allemand envoie un pilote tester la piste de Maleme. Le Junker atterrit, dépose des munitions et redécolle. Le plan Merkur est révisé. L'effort est concentré contre Malème. Les autres secteurs (Héraklion, Rethymnon) sont ravitaillés par parachutage. Très vite, les renforts affluent à Maleme. Un Junker toutes les deux minutes. Ils sont tirés comme des pigeons, vingt-deux sont détruits, mais les autres mettent à terre 650 chasseurs alpins complètement équipés. La ville de Malème et la colline 107 sont prises. Les Junkers peuvent enfin entreprendre de débarquer l'artillerie et le matériel lourd des deux divisions allemandes. Les contre-attaques alliées échouent sous les bombes et les mitraillages. Le sous-lieutenant Upham du 20e bataillon néo-zélandais gagne la Victoria Cross. De façon à repousser l'assaut amphibie de La Canée, Freyberg garde en réserve trois bataillons intacts qui auraient remporté la décision à Maleme. À 16 h, il a encore pu lire le résumé d'un décryptage Ultra qui confirme cette menace.

La Luftwaffe coule le destroyer Juno. Les combats aériens provoquent des pertes de part et d’autre. Vers 23 h, une escadre britannique intercepte la 1re Leichtflotille (2331 soldats transportés par une centaine de caïques). Héroïquement défendue par un torpilleur italien, le Lupo, l'expédition, qui perd 297 hommes noyés ou mitraillés, doit faire demi-tour. Pas de renforts par la mer, malgré les plans.

22 mai

Les combats font rage sur terre et dans les airs. La situation évolue peu, les paras grignotent du terrain, grâce à de nouveaux renforts. La piste de Maleme, sous le feu de l’artillerie britannique, est jonchée d'épaves. Le poser de chasseurs alpins continue malgré tout.

En mer, la 2e Leichtflotille est interceptée au sud de Milos. Cette fois-ci, prévenus, les bateaux font demi-tour, couverts par le torpilleur Sagittario, qui met une torpille au but dans un croiseur britannique. La flottille ne perd qu’un seul caïque. Les croiseurs Naiad et Carlisle sont fortement endommagés par la Luftwaffe. Le cuirassé Warspite est touché. Le destroyer Greyhound est coulé. Dépêchés sur place pour repêcher les rescapés, les croiseurs lourds Gloucester et Fidji sont envoyés par le fond par des attaques de bombardiers en piqué. La Luftwaffe ne perd qu'une dizaine d’avions. Enfin, 800 paras sautent, aux environs de Rethymnon et d'Héraklion.

23 mai

En matinée, deux escadres repérées sont attaquées par la Luftwaffe. Les destroyers Kashmir, Kelly et Havoc sont coulés, le Kipling et le Iliex touchés.

Soutenus par l’aviation, les chasseurs de montagne mettent tout en œuvre pour élargir la poche de Malème. Ils s'emparent de la baie de Souda (encombrée d’épaves de navires alliés) et poussent vers l’Est afin d'épauler les paras de Réthymnon et d'Héraklion. La Luftwaffe détache deux chasseurs Bf 109 basés à Malème. Plusieurs combats aériens. Les Britanniques envoient quelques avions straffer la piste de Malème, ajoutant d’autres épaves aux nombreux débris déjà présents. Des Ju 52 à l'atterrissage heurtent ces carcasses. La piste est de moins en moins praticable. Les chasseurs alpins sont de plus en plus nombreux.

Dans le secteur d'Héraklion, l'assaut des paras du colonel Brauer est un échec total : 1300 hommes ont été perdus, le reste du régiment ne tentera plus rien. En soirée, les premiers commandos de la Layforce sont débarqués par deux destroyers britanniques.

24, 25 et 26 mai

Les combats acharnés se poursuivent, autour des hauteurs de Galatas, entre Malème et La Canée (Chania). À Maleme, la 5e division de montagne est complète, 14 000 hommes : artillerie de montagne, canons anti-char, mais surtout bataillons d'infanterie bien équipés et entrainés. Le général Ringel prend le commandement. Le secteur de Galatas est défendu par la division néo-zélandaise, 2 bataillons australiens et des troupes grecques. Les Allemands alignent un régiment d'artillerie, un régiment d'infanterie de montagne et le 3e régiment de parachutistes qui tient la Prison Valley, au nord de la ville. Les Alliés doivent se replier, ouvrant la route de La Canée.

Le 26 mai, deux cuirassés, un porte-avions, deux croiseurs et trois destroyers britanniques quittent Alexandrie pour bombarder l’aérodrome allemand de Karpathos, y causant quelques dommages. Au retour, l’armada est harcelée par l’aviation allemande. Le porte-avions HMS Formidable et le destroyer Nubian sont durement touchés. Chargé d’acheminer d’importants renforts sur l’île, le Glenroy est contraint de rebrousser chemin par les attaques allemandes. Dans la soirée, Freyberg ordonne le repli vers le Sud.

27, 28 et 29 mai

Le repli est entamé le 27, alors que les Allemands prennent La Canée et progressent vers Souda. L’évacuation par mer débute. Le 28, deux Panzer II, de la 5.Pz.D., sont débarqués, ainsi que des troupes italiennes (qui ne participeront que très peu aux combats). Les troupes alliées rembarquent, le plus souvent à Sfakiá, atteint par les gorges de Samaria. Cet épisode est observé par le capitaine Evelyn Waugh, de l'état-major de Robert Laycock. De nombreux navires subissent l’assaut de la Luftwaffe (le croiseur HMS Ajax et le destroyer HMS Imperial sont gravement touchés, le destroyer est coulé le lendemain). La baie de la Soude est conquise. Le 29, trois destroyers sont endommagés par les attaques des bombardiers.

30, 31 mai et 1er juin

L’évacuation s’achève. Nombre de soldats du Commonwealth errent encore pendant des semaines dans l’île. Les combats faiblissent graduellement, mais une dernière perte importante est à signaler sur mer. Deux croiseurs de la Royal Navy sont engagés pour appuyer les destroyers. L’un d’eux, le croiseur anti-aérien Calcutta, est coulé en quelques minutes par l’attaque de 3 Ju 88.

Bilan

Le seul corps des Fallschirmjäger enregistre 1 520 tués, 1 502 disparus et 1 500 blessés. Les chasseurs alpins ont 395 tués, 257 disparus et 504 blessés. À cela, il convient d’ajouter les 300 aviateurs allemands abattus. Près de 6 000 hommes hors de combat. Du point de vue matériel, le seul XIIIe Fliegerkorps perd 52 chasseurs, 18 Stukas, 26 bombardiers et 4 avions de reconnaissance. Plus grave, plus de 100 Ju-52 de transport sont perdus, sans compter les appareils endommagés. La Crète est bien « le tombeau du parachutiste allemand » (Kurt Student) dont les chefs n'ont aucun moyen de savoir qu'ils étaient attendus. Les formations allemandes ne seront plus jamais parachutées en masse. Et pourtant, la bataille est une victoire allemande. À cela, plusieurs explications :
exceptionnelle combativité des paras et des chasseurs allemands, en particulier dans des conditions où une troupe moins motivée se serait rendue ;
supériorité aérienne de la Luftwaffe qui, bien qu'en limite de rayon d'action, est en mesure d’apporter un soutien efficace ;
dans la nuit du 20 au 21 mai, repli du bataillon néo-zélandais qui tient Maleme ;
modification du plan allemand initial : Student décide de renforcer prioritairement Maleme ;
le 21 mai, pendant les contre-attaques de Maleme, trois bataillons alliés sont gardés en réserve autour de La Canée afin de repousser un assaut amphibie ;
solitude du général Freyberg dont l'état-major est inexistant et les liaisons radio insuffisantes ;
vétérans de 14-18, les généraux Freyberg, Puttick (2e division NZ), Hargest (5e brigade NZ) et le lieutenant-colonel Andrew (22e bataillon NZ) ont commandé depuis leur PC, sans aller voir sur le terrain ni contrôler l'exécution de leurs ordres.

La Royal Navy perd neuf grandes unités (ainsi qu'une multitude de plus petites) coulées par les bombardiers allemands. Or, un appui solide de la marine était l'une des conditions posées par Freyberg.

Particulièrement féroces, les combats se prêtent mal aux redditions de dernière minute. À tort ou à raison, ni les Anzacs ni les Fallschirmjäger n'ont la réputation de faire des prisonniers. La population crétoise a pris les armes contre l'envahisseur. Les francs-tireurs tuent les paras, au moment où ils sont très vulnérables, l'atterrissage. Des rumeurs terrifiantes circulent parmi les envahisseurs. 297 soldats de la première Leichtflotille sont noyés ou mitraillés par la Royal Navy. À la fin de la bataille, les soldats alliés sont traités en prisonniers de guerre, mais les représailles allemandes contre les civils crétois sont cruelles. Plusieurs villages sont détruits. Des otages sont fusillés, comme à Kándanos ou encore Kondomari (en), où 23 hommes sont fusillés, le 2 juin 1941, par l'unité de parachutistes commandée par le lieutenant Horst Trebes (de). Beaucoup de Crétois mobilisés n'ont perçu que des pièces d'uniforme, ceux-là aussi seront traités en francs-tireurs.

Épilogue

De nombreux soldats alliés s'enfuient au centre de l'île et dans les montagnes. Les Allemands punissent sauvagement les Crétois qui viennent en aide aux fugitifs. Certains soldats quitteront l'île par leurs propres moyens. Un petit nombre restera : ils seront les premiers à coordonner la résistance grecque qui débute, à peine les Allemands installés.

Le terrain est très propice à la guérilla. La résistance de l'île ira croissant, en une succession de coups de main suivis de représailles allemandes.

En janvier 1945, les partisans crétois exercent une pression insoutenable pour les Allemands ; en mars 1945 les derniers Allemands encore sur l'île se rendent ; ils sont remis à l'armée britannique.
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